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      CONTES ET LEGENDES DE  NOS CANTONS.

     

                                 DU N° 51 AU N° 100

     

     

     

                                                        2ème partie

     

                                         Blog: http://jc34.eklablog.com

     

     

     

     

     

    N° 51 St Bauzille du Putois – La grotte des Demoiselles

     

    N° 52 Jean Antonin Injalbert de Béziers

     

    N° 53 La peste noire en Languedoc

     

    N° 54 La rirothérapie

     

    N° 55 La tour de Constance à Aigues Mortes

     

    N° 56 Au pays des têtes plates

     

    N° 57 Les trois chapelles

     

    N° 58 Non édité

     

    N° 59 Curiosités autour de Lugné

     

    N° 60 L’eau miraculeuse d’Avène les Bains

     

    N° 61 A la mémoire de Georges Brassens

     

    N° 62 Les mouflons de Colombières sur Orb

     

    N° 63 C’est une histoire d’eau. L’Orb et ses ponts

     

    N° 64 La chapelle des Auzils – La BA 944

     

    N° 65 Gruissan et sa tour Barberousse

     

    N° 66 Les fourmis géantes de Bédarieux

     

    N° 67 Saint Roch de Montpellier

     

    N° 68 Misère

     

    N° 69 Les Paillasses de Cournonterral

     

    N° 70 Le Sérignanais Jean Gau

     

    N° 71 L’oppidum d’Ensérune

     

    N° 72 La chapelle Saint Christol à Nissan lez Ensérune

     

    N° 73 Les anciennes arènes romaines de Béziers

     

    N° 74 La fontaine ferrugineuse de Coursan

     

    N° 75 Château de Lauzières et Chapelle de Roubignac

     

    N° 76 Bonjour Monsieur le Maire !

     

    N° 77 La flore de notre Région

     

    N° 78 ND de Belle Grace ou de Lieu Plaisant

     

    N° 79 Les petits trains de notre enfance

     

    N° 80 La pierre du sacrifice de Joncels

     

    Epilogue du live  ‘’ Alors ! Raconte ! N° 2

     

    N° 81 Un coquin de curé

     

    N° 82 La Via Domitia et ses bornes millières.

     

    N° 83 Les cloches d’Hérépian.

     

    N° 84 Béziers – Son Hôtel de Ville

     

    N° 85 Le mammouth de Durfort

     

    N° 86 Places et Rues de Béziers.

     

    N° 87 On tue le cochon

     

    N° 88 Les hussards du village

     

    N° 89 La mer Méditerranée

     

    N° 90 La vierge miraculeuse de l'église de Vias

     

    N° 91 Le train jaune de la Cerdagne

     

    N° 92 Valleras avant Valras

     

    N° 93 Valras après 1900

     

    N° 94 Valras Plage

     

    N° 95 Valras pendant la guerre 39/45

     

    N° 96 Valras retrouvée

     

    N° 97 Végétation des Orpellières et de Valras

     

    N° 98 Les étangs de Bages

     

    N° 99 Une bien belle marquise

     N° 100Epilogue


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       Alors ! Raconte N° 51

     

     

     

                              St Bauzille de Putois – la grotte des Demoiselles.

     

     

     

              Cette  commune de 114O habitants, près de Ganges est traversée par le fleuve Hérault et par la Départementale D 986. Les habitants s’appellent les Saints Bauzillois.  C’est St Bauzille qui, venu prêcher l’évangile en 360 a donné le nom au village. La légende dit que, décapité, sa tête rebondit trois fois sur le sol et que trois fontaines ont surgi après le supplice. Depuis, près du moulin un quartier s’appelle ‘’ les trois fontaines’’. Pourquoi Putois ? En latin moyenâgeux, ‘’ad puteum’’ signifie ‘’ du puits’’. St Bauzille du Puits. Pas de connotation avec l’animal.

     

                Tout près, le Pic St Loup avec ses 658m d’altitude et les falaises près de l’Hortus – temple de l’escalade. Pour mieux situer ce village : Notre Dame de Londres – St Hippolyte du Fort – Ganges. Pas très loin, le cirque de Navacelles et St Guilhem le Désert. A 5km se trouve le village de Laroque. Ce village classé s’enrichit d’une grotte dans laquelle a été découverte une gravure pariétale représentant un bovidé – tête de taureau  gravée sur une paroi de pierre.

     

                    A St Bauzille de Putois, les ruelles moyenâgeuses coupent le souffle tant elles sont belles. A l’entrée du village en venant de Ganges, dans le massif du Thaurac qui s’élève à 483m d’altitude de nombreux avens et cavités souterraines font le bonheur des spéléos. Parmi les plus belles cavités, citons la plus célèbre ‘’ la Grotte des Demoiselles’’ découverte en 1770.

     

                     Cette région est le rendez-vous des orpailleurs. Dans le fleuve Hérault, ‘’l’or de paillettes’’ est encore recherché. Le métier d’orpailleur est très difficile et peu lucratif. Il faudrait une vie entière pour trouver  l’équivalent d’un lingot d’un kilo d’or (environ 100.000 paillettes). De plus il faut préciser que seule la Banque de France a le droit de couler l’or de 24 carats en lingot et qu’elle prend au passage le prix de la moitié de la trouvaille. Cela ne vaut pas le coup de se mouiller.

     

                      A St Bauzille, sur le fleuve Hérault, le pont suspendu construit en 1864 a été emporté par les eaux en furies en octobre 1907. Un pont provisoire a été mis en place par l’armée en 1909. Une crue mémorable l’emporta deux ans plus tard, si bien que la municipalité mit en place un bac (un câble tendu avec un wagonnet) pour relier les deux rives du fleuve.

     

                       Pendant longtemps, l’économie florissante du village était basée sur les charbonnières, ces espèces de tumulus pour faire du charbon de bois. Avec le bois, les verreries se développent. Beaucoup de châtaigniers poussent dans la région. L’’Arbre à pain’’ fournit les marrons glacés et ceux nécessaires pour farcir la dinde à Noël.

     

                        En 1709 une gelée dévastatrice a ravagé les châtaigneraies. Elles commencèrent le lendemain des rois et durèrent 3 mois. Le même épisode se reproduisit en 1907 et en 1956 avec le gel de presque tous les oliviers de l’Hérault.

     

                         En 1500, le capitaine De Carles, enfant de ST Bauzille, ramène d’Italie des boutures de mûriers. On plante sans savoir trop quoi en faire. Ces plants résistèrent aux gelées de 1709 et la sériciculture prit son essor dans la région de Ganges. Malheureusement eu 1850, la maladie des vers à soie fait de gros dégâts. C’est 10 ans plus tard que les filatures et les magnaneries se développent dans la région. C’est dans les magnaneries où sont élevés les vers à soie. Les filatures filent la soie du cocon. Le succès durera 80ans avant que ne soit découvert la rayonne puis le nylon en février 1935 par l’américain Wallace Carothers. Le déclin de la soie est inévitable. Au début, en 1938, avec le nylon on fabriqua les premières brosses à dents puis en 1940 des bas de femmes. En Février 1960, le président de la République Ch.De Gaule vient visiter St Bauzille de Putois. Les patrons des filatures offrirent à Tante Yvonne 2 coffrets de bas de soie qu’elle prit avec déférence mais ne les essaya pas en présence des ouvriers. Le grand Charles en aurait perdu ses deux étoiles. A cette époque, les filatures produisaient 25 millions de paires de bas de soie par an malgré la concurrence du satané nylon.

     

     

     

                         Revenons à la célèbre grotte des Demoiselles découverte en des temps immémoriaux bien avant 1770. Ce n’est pas une légende racontée au coin d’un feu, mais un fait réel. Jean, un jeune berger, faisait paître ses moutons sur le plateau et perd un agneau. Le chien du troupeau avait vite repéré le trou dans lequel l’animal intrépide était tombé. Jean, éclairé par sa torche descendit la pente de la grotte à la recherche de l’agnelet. Le chien restait près du trou pour garder le troupeau. Après plusieurs glissades successives, le jeune berger entendit les bêlements de l’animal. Au bout d’une heure,  toujours plus en avant dans la descente, il déboucha dans la vaste salle de la ‘’Cathédrale’’. Il glisse, ricoche et 60m plus bas, il arrive au fond de l’antre et s’évanouit. Il lui semble voir des jeunes demoiselles dansant un spectacle irréel, vêtues de longues robes de dentelle blanche piquetées de diamants. Elles chantaient et virevoltaient en faisant une ronde autour de son agneau. Redevenu lucide, il retrouve son agneau et, sa torche grésillante, il entreprend une vertigineuse remontée. Après deux heures d’efforts, il retrouve le plateau.

     

                          Les villageois avisés le crurent sur parole. Les jeunots veulent voir ces belles demoiselles décrites par Jean. Ils retrouvent le trou noir de l’entrée. Depuis, la grotte sera appelée ‘’ la bauma de las fadas, de las damaiselas ‘’ ce qui signifie en bon français  '' la grotte des fées et des demoiselles''. De nombreux mystères entourent cette cavité. Elle fait peur et le curé du village, par ses sermons met en garde ses ouailles de ne pas aller voir les stalactites, ces êtres maléfiques. Le fantastique, c’est l’enfer. Et pourtant, c’est dans ces galeries, en 1789, que de nombreux prêtres réfractaires à la Révolution ainsi que des camisards pendant les guerres de religions y trouveront refuge.

     

                           En 1889, c’est la consécration, Edouard Martel, le célèbre spéléologue atteint le fond de la cavité. Visite sportive et périlleuse. Il décrit son émerveillement. C’est un spectacle féerique. Ces fées pétrifiées sont là depuis des millénaires !

     

                            1931 voit son aménagement, sa visite est ouverte et le public remonte une centaine de marches.

     

                            En 1932, Gaston Doumergue, Président de la République inaugure l’accès de la grotte qui remonte jusqu’aux salles supérieures par un tunnel presque vertical qui intègre un funiculaire. Ce funiculaire est unique en Europe car il remonte une pente des plus abruptes.

     

                             Dans une température constante de 14° vous admirerez dans ce décor intemporel sculpté par l’eau des concrétions de couleurs étonnantes. Vous ressentirez l’émotion, grandeur nature, des premiers explorateurs qui, lorsqu’ils découvrirent la salle de la Cathédrale des Abîmes, avec ses 52m de hauteur, ses 48m de largeur et ses 120m de longueur, furent ébahis par cette magnificence. Vous admirerez les draperies, les orgues, le manteau royal, les vasques, les gargouilles et les santons, véritables monuments sculptés, gouttes après gouttes par le temps. Votre émotion parviendra à son comble lorsque vous admirerez au centre même de la Cathédrale la stalagmite la plus prestigieuse sur son double piédestal, dans une calcite immaculée la ‘’Vierge et son Enfant’’. Dans le fond, ‘’le Buffet d’Orgues’’ et  le ‘’Mur aux Mille Colonnes’’ Laissons faire votre imagination ! Après la ‘’Salle de Musique’ où vous pourrez égrainer quelques notes en tapotant une stalactite, vous remonterez par le funiculaire pour retrouver l’air libre. Après cette visite, vous comprendrez comment le petit berger Jean, après sa chute, a bien vu des fées danser autour de lui aux sons des croches et des doubles croches.

     

                             Il faut signaler aussi, qu’en été, des concerts de piano sont organisés à l’intention des mélomanes.

     

                             Après cette visite dans les entrailles de la terre, les visiteurs sont sidérés par le spectacle qu’’ils viennent de voir.

     

                             Cette région est magnifique. C’est le mariage d’un village, de l’onde, des antres et des bois. Cet été avec vos amis allez, donc visiter, faire des randonnées ou bien en canoë descendre dans les gorges profondes du fleuve Hérault.

     

    JC d’Oc.

     


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     Alors ! Raconte ! N° 52

     

     

     

                                              Jean Antonin Injalbert.    

     

     

     

                Après les Dieux, ce sont les hommes qui ont créé le Biterrois.

     

                

     

                La Biterre est limitée au nord par l’Espinouse, le Caroux avec sa muse des Cévennes Cébenna et plus loin les monts de l’Escandorgue, au sud par cette plage de 120 km, à l’est par le fleuve Hérault et à l’ouest par l’Aude. Le pays biterrois, crée dans la partie de l’ancienne province du Languedoc le 4 mars 1790 en application de la loi révolutionnaire du 22 décembre 1789. Sur cette terre vivent 130 villages aux couleurs ocres avec leurs spécialités (les pâtés de Pézenas-la pâte de coings de Lézignan l’Evêque- les oignons de Lézignan la Cèbe- les tielles de Sète….) et bien sûr leurs meilleures caves.

     

                Des hommes ont façonné le paysage, son histoire, sa reconnaissance nationale, sa renommée internationale. Nés à Béziers où dans ses environs citons Pierre Paul Riquet(le canal du Midi)-Jean Moulin (héros de la Résistance)-David d’Angers (sculpteur de la statue de PP Riquet)-Edgar Faure (président de l’Assemblée Nationale 1978)-Cordier(le moulin de Bagnols)-Pierre Gaveaux (musicien compositeur)-la lignée des Trencavel ( vicomté) et le sculpteur connu en France et surtout en Pays Biterrois pour ses œuvres, Jean Antonin Injalbert.

     

                 Injalbert est né à Béziers le 23 février 1845 et mort à Paris le 23 janvier 1933. Sa mère meurt en couches. Son père, tailleur de pierres, se remarie 10ans après et transmet à son fils sa passion de la pierre. Notre apprenti recherche les plus belles pierres marbrées et commence à réaliser des formes simples en harmonie avec ses propres dessins. A 17ans, il est tâcheron chez un ornemaniste Paul Théodore qui lui fait suivre des cours approfondis de dessin. En 1867, il réussit le concours d’entrée à l’Ecole des Beaux Arts. Une grande aventure se prépare. La ville de Béziers lui assure ses études à Paris Ecole Supérieure des Beaux Arts Rue Bonaparte qui descend vers la Seine. Il n’oubliera jamais sa ville natale. Désormais, les piliers, les colonnes, les corniches, les arcs et les linteaux deviendront son domaine. Il est méticuleux et précis dans la taille et la réalisation d’ouvrages de décoration représentant des personnages bibliques, des animaux et des végétaux.

     

                  Participant en 1874 au Grand Prix de Rome, il en reçoit le 1er prix en réalisant ‘’ La douleur d’Orphée’’. Il faut signaler que David d’Angers a reçu le même prix en 1811.

     

                  Il sculpte de nombreux bustes notamment ‘’le buste de Gustave Larroumet’’ en terre cuite (musée Henri Martin à Cahors). D’autres sculptures plus monumentales telles ‘’le Génie dominant le Monde’’  et ‘’l’Amour préside à l’hymen’’ complèteront ses œuvres.

     

                   En 1880, il s’installe à Paris et il crée ‘’Pierre Lescot’’ pour orner le château d'eau du Pêyrou de Montpellier ainsi que le buste de Germain Pilon qui figure sur la façade de l’Hôtel de Ville à Paris. Puis viendra la ‘’Fontaine des Titans’’ et son Atlas qui  domine le Parc des Poètes de Béziers. Cette sculpture lui demandera 15 années de travail. Atlas, ce Titan fut condamné par Zeus à porter le ciel jusqu'à ce que quelqu'un vienne le remplacer et dans le Jardin des Poètes, debout sur une coquille il porte toujours sur ses épaules l’univers.

     

                   En 1907, Injalbert auréolé  de gloire épouse Louise Pin auréolée de sa couronne de mariée. Il fréquente Rodin(le penseur et les 6 bourgeois de Calais). Il expose à Munch, à Rio de Janeiro et en Italie. Devenu membre de l’Académie des Beaux Arts, il est ensuite nommé Commandeur de la Légion d’Honneur.

     

                   Dans sa villa Antonine à Béziers, il invite ses amis Saint Saens  (musicien), Bonnat (portraitiste-sculpteur), Laloux (architecte) et le général Joffre. Dans ce havre de paix, il en fait son atelier d’été.

     

                   Il meurt le 20 janvier 1933 et il lègue sa fondation et sa villa Antonine à Mme Paule Paget.

     

     

     

                   Sculpteur exceptionnel reconnu pour son talent incomparable donnant vie aux formes qu’il réalise, cet artiste laissera au monde et surtout à sa ville natale ses œuvres les plus connues :

     

    -      la Fontaine des Titans à Béziers

     

    -      des bustes dans le cimetière vieux

     

    -      le monument aux morts face à la gare

     

    -      le Tibre

     

    -      le Commerce – la Ville de Paris (avec la francisque symbole de la France) – la Navigation et l’Abondance en décor sur le pont Mirabeau à Paris

     

    -      La statue de Molière à Pézenas

     

    -      Le buste de Mirabeau au Panthéon ainsi que ceux de nombreux poètes (V.Hugo…..) au Jardin des poètes à Béziers

     

    -      Un de ses bustes a servi de modèle pour faire une Marianne

     

    -      Les statues des piliers du Pont Bir-Hakeim à Paris – le génie dominant le monde – l’électricité- l’Amour préside à l’hymen.

     

     

     

     

     

              Il faut visiter le parc de sa villa Antonine avec ses colonnes surmontées de têtes de satyres. Le bâtiment est situé Place Injalbert au sommet du boulevard Injalbert. La plupart des œuvres de l’artiste se trouvent au Musée Fayet – Place de la Révolution.

     

     

     

     JC d’Oc            

     


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    Alors ! Raconte ! N° 53

     

     

     

                                                 La peste noire.

     

     

     

            La peste a ravagé notre beau Languedoc pendant des siècles, mais c’est en 1720 que la pandémie fit le plus de victimes.

     

            Cette maladie avait déjà sévi en 429 av JC en Grèce où elle emporta plus du tiers de la population ainsi que Périclès. En 542, la ville de Rome est touchée. En 589, la peste de Justinien (nom de l’Empereur d’Orient) sévit à Constantinople. La ville sera décimée presque en totalité. En 1338 la peste noire est appelée ‘’la Grande Peste’’, elle vient d’Asie Centrale et se propage en Chine. Toutes les provinces en commençant par le Hubei et dans les Indes où les conditions sanitaires déplorables  permettent le déclenchement de cette maladie. En 1347, la Crimée et la Sicile sont atteintes. De 1347 à 1351, la peste noire touchera la population européenne.

     

               La première guerre bactériologique a lieu lors du siège de Caffa en Crimée sur les bords de la Mer Noire. Les Mongols infectés catapultent leurs cadavres au dessus des murs de cette ville qui est un important comptoir génois. Assiégeants et assiégés mourront d’un même mal. Le siège levé (faute de combattants), une trêve est signée, mais les Génois, grands navigateurs vont disséminer la peste dans tous les ports du pourtour méditerranéen. En France,   d  ’abord,  Marseille est touchée, puis tout le Midi et Toulouse. Venise est atteinte à 70% en juin 1348. Dans cette ville, on ne sait comment se prémunir de l’épidémie. Les médecins inventent ce masque au long bec qui renfermait des épices pour couvrir l’odeur des cadavres. Ce masque caractéristique est porté lors du carnaval sur la place Saint Marc.

     

                  La maladie est propagée par l’intermédiaire des puces véhiculées par les rats (le sinistre’’ rattus norvégius’’) qui infestent les cales des navires. De plus, la totalité des chats, par superstition, avaient été éradiqués au XIIème siècle.

     

                  La France, l’Allemagne et l’Angleterre sont en quasi-totalité contaminées en décembre 1348. En Avignon, alors cité papale, la venue des fidèles contribue à sa propagation. En France, seule la province du Béarn est épargnée.

     

                   La peste bubonique fait 25 millions de morts en Europe soit 30% de victimes.

     

                   En 1348, Florence, la belle ville et non pas ma voisine, est sévèrement touchée à 80% et propage le mal sur tout le nord de l’Italie. Ce pays sera décimé à 50%.

     

                   A Montpellier sur les 12 consuls qui gèrent la ville, 10 meurent. Sur les 140 religieux de l'abbaye de Fontfroide moins de 10 survivront.

     

                    En 1521, le Parlement de Toulouse se déplace à Lavaur à cause de la peste.

     

                    De 1361 à 1384, la peste ‘’des enfants’’ emportera la jeunesse.

     

                    De 1348 à 1401, après 9 épidémies, la peste a décimé de 30 à 60% la population en Espagne.

     

                     1529-1548-1556, cycliquement la peste se manifeste dans notre région. En 1632, on estime à 1.300.000 morts dans le sud de la France. En 1657 :900.000. En 1670 : 110.000.

     

                      On remarque toutefois que l’épidémie se calme en période de froid, notamment en février 1670 qui connut une période glaciaire dans notre région.

     

    Les puces n’aiment pas le froid et se réfugient dans les jupons de laine de nos aïeules pour passer l’hiver.

     

                      En 1720, un navire venant de Syrie le ‘’Grand Saint Antoine’’ accoste dans le port de Marseille. La ville, même au courant de l’épidémie à bord, l’autorise à décharger sa cargaison. Erreur fatale, les rats débarquent et 50.000 marseillais mourront soit la moitié de la ville. La contagion s’étendra ensuite vers Toulon et Aix et fera 120.000 victimes de plus. L’Afrique du Nord est touchée. Durant 3 ans, le Maroc et l’Algérie. En 1942, à Marseille, c’est la peste des chiffonniers pour tous ces gens qui manipulent des chiffons remplis de puces. Cette même année là, le Japon qui avait attaqué la Chine utilise la peste comme arme bactériologique. Lors du conflit qui opposa en 1960 les USA et Cuba, les Américains sont supposés avoir utilisé des germes de peste porcine sur l’île. La dernière pandémie connue  après celle d’Oran en 2003 est celle du Congo en 2004 et 2006.

     

                     Cette longue énumération prouve que même de nos jours, la peste est latente dans quelques vieux chiffons au fond de nos greniers et qu’elle peut se redéployer quelque part.

     

                     On en parle, mais c’est quoi la peste ?

     

                     C’est le mal des ardents diront les anciens ! C’est bien sûr une maladie contagieuse mortelle pour l’homme causée par la piqure des puces qui inocule le bacille ‘’inguinaria pestis’’ et non pastis (moins mortel). Ce bacille a été découvert par le français Alexandre Yersin en 1894. Bien plus tard, l’Institut Pasteur mettra au point un sérum pour combattre la propagation de cette maladie. Mais la transmission de la peste bubonique n’est pas toujours véhiculée par le rat, mais aussi par voies respiratoires (la toux, les crachats, les baisers). Elle se caractérise par des pustules appelées bubons et ronge tous les membres (mains, orteils) et le visage.

     

                      Pendant très longtemps, la population totalement démunie ne saura que faire devant cette punition divine. Elle priera St Roch et St Sébastien – saints pestiféreux-sensés d’éloigner la maladie. Processions, flagellations, on brûlait les hérétiques et l’on tuait les juifs en Alsace. On utilisait des sécrétions animales, du sang de crapaud, du venin de vipère, des purgatifs qui donnaient des diarrhées. Tous ces remèdes de bonnes femmes ne faisaient qu’abréger la vie plus rapidement.

     

                        Dès 1500, des mesures plus efficaces sont apparues, désinfections, fumigations, isolements des malades, mises en quarantaine des navires, incinération des cadavres, ont permis à la maladie de se propager moins rapidement. Mais la médecine était toujours incapable d’en déterminer l’origine. Et quand on ne sait pas, vite on se tourne vers le spirituel. Dans l’obscurantisme populaire, tout le monde reconnait que la peste est un châtiment divin venu pour punir l’humanité de ses péchés. Mais les médecins avaient bien remarqué que la maladie se propageait plus ou moins facilement lors des différences de températures. Un peu comme notre grippe saisonnière actuelle.

     

                        Les malades de plus en plus cachaient leur maladie. Comme tous les malades, les médecins infectés devaient être isolés et mis en quarantaine. Une ordonnance obligeait les pestiférés à marcher au milieu de la rue pour être reconnus. De plus ils signalaient leur présence en agitant leur crécelle. Les prostituées étaient rejetées hors des murs de la ville avec obligation de ne pas y revenir sous peine de pendaison et d’étranglement. Malgré tout, la terrible faucheuse d’humains ravageait les villes et les villages du Midi.

     

                          Les maisons des pestiférés étaient ‘’ barrées’’, ce qui signifie que toutes les ouvertures étaient fermées. Sur les façades étaient placardées  des croix et la nuit, elles étaient éclairées par des lanternes.

     

                          Dans le Biterrois, les vignerons touchés ne pouvaient sortir de chez eux pour aller vendanger leurs vignes et les raisins pourrissaient. Il parait qu’ils s’isolaient dans les capitelles (non prouvé) pour échapper au ‘’bâtonnier’’ ce fossoyeur qui passait dans les rues pour charger sur sa charrette les corps des défunts. A Béziers, les malades mis en quarantaine étaient donc isolés hors des murs de la ville dans des cabanes en bois pour ceux qui présentaient une suspicion de maladie, une autre abritait ceux dont la maladie était avérée et une autre pour les convalescents. Tous n’en mourraient pas mais étaient touchés (La Fontaine). Près de ces quartiers se tenaient les chirurgiens et le prêtre. Pour la première fois, les grandes œuvres étaient rassemblées. La science et le spirituel allaient finir l’ultime besogne. Tous les jours, les cabanes recevaient leur ration d’eau bénite. La seule visite visible par les malades était ceux qui venaient décontaminer les lieux en brulant la literie, les vêtements et tout ce qui pouvait être contaminé. Pour la nourriture, les autorités faisaient déposer près des cabanes les ingrédients et les pestiférés venaient les récupérer. Des parfumeurs brulaient dans les maisons dans des chaufferettes des troncs de choux, des pelures de coing, des parfums de genièvre, des résines de pins. Lorsque la désinfection était terminée, des essayeurs, souvent des prisonniers, venaient  pendant quelques jours occuper la maison et s’ils n’avaient pas été atteints par la peste, la maison était ‘’débarrée’’ et l’on pouvait à nouveau l’habiter. Il y avait aussi les enterreurs qui venaient enlever les cadavres avec leurs brancards  et leurs charrettes dont les roues n’étaient pas ferrées pour éviter de faire trop de bruit la nuit.

     

                   Dès qu’il y a une catastrophe, l’attrait de l’argent se fait sentir. Les  maisons ‘’closes’’ attiraient la convoitise des voleurs, si bien qu’en Languedoc en 1720 des voleurs sévissaient en toute sécurité et impunité dans ces maisons où le danger était le plus certain. Les autorités mirent en place des surveillances, des pièges furent installés un peu par tout. Et c’est là que quatre voleurs malins mirent au point un procédé pour ne pas se faire piquer par les puces et faire leurs forfaits en toute sécurité sanitaire. Ils se frictionnèrent le corps avec une décoction faite de vinaigre, de laurier, de thym, de clous de girofle et d’herbes de sorcières pour ne pas subir les piqures de puces. Cette pratique vite découverte fut mise en pratique et la prophylaxie se développa, ce qui freina considérablement la propagation de la peste. Le remède appelé '' remède des quatre voleurs'' devint efficace. C'était une décoction composée de vinaigre et de rue (plante puante). De plus, les furets, jusqu’alors considérés comme animaux de compagnie furent mis au travail pour éradiquer les rats dans les maisons. Les chats, remis en état de sainteté, refirent leurs apparitions dans les chaumières. Les gros rats noirs, les sinistres’’ rattus norvégius’’ disparurent dans les profondeurs des égouts parisiens. En campagne, l’espèce se muta en rats petits gris.

     

                    En 1928, Sir Alexander Fleming découvrit la pénicilline sur des souches de champignons. Il s’en suivit une nette diminution de la peste dans tous les pays du monde.

     

                    Ce fut le début d’une nouvelle période où la population s’éveilla sans crainte, mais d’autres malheurs les attendaient en 1870, 1914 et 1939 périodes où l’on ne trouva pas le remède pour éradiquer la bêtise humaine.

     

     

     

                   SOS ! SOS ! SOS ! On nous signale le 6 août 2009 dans la province de Qinghou en Chine l’apparition de 12 cas confirmés  dont 3 décès. Sauve qui peut !!

     

     

     

    JC d’OC

     


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     Alors ! Raconte ! N° 54

     

     

     

                                             La rirothérapie.

     

     

     

                  ‘’ Faut rigoler ! Faut rigoler avant que le ciel nous tombe sur la tête’’.

     

     

     

                 Du rire et de l’humour, on ne peut pas s’en passer. Un peu de soleil dans notre univers coutumier ça fait du bien au moral. L’humour, c’est le détonateur du rire. Il met en valeur le ridicule de certains aspects de la vie, l’absurdité du monde vivant. Il faudra toujours de joyeux lurons pour se moquer des gens et nous faire rire. Rire est une bonne thérapie pour le corps. Il déclenche des muscles faciaux, les zygomatiques, la musculature respiratoire, le larynx, la bouche, la langue, les abdos, les yeux (pleurer de rire), il stimule les hormones du cerveau et les battements du cœur, les artères se dilatent. C’est le bien-être total ! Chaque fois que nous éclatons de rire, le sang circule mieux et du coup élimine toutes les toxines. Quelques minutes de chatouilles valent plus qu'une heure de culture physique par jour.

     

                   En 1937, on riait en moyenne 19mn par jour, alors qu’en 2010, on rit seulement 3mn. Alors, Messieurs, il ne vous reste qu’à chatouiller qui vous voudrez. Le remède qui a été inventé depuis peu s’appelle l' antimorosité: la rirothérapie.

     

                   Maintenant, ouvrons l’encyclopédie de l’humour français ! Vous connaissez tous ces nombreux humoristes qui passent sur les ondes et à la télé. Alphonse Alais, Coluche, Desproges, Jacqueline Maillan, Le Luron, Frédéric Darc, Francis Blanche, Elie Kakou, Jean Yanne, Fernandel, Bourvil, Michel Loeb, Murielle Robin, Dany Boon, Bedos, Anne Roumanoff, Les Vamps et tous les imitateurs, Patrick Sébastien et certains politiques Michel Charasse, Raymond Barre et tant d’autres.

     

                    Le maître incontesté du rire est bien sûr Henri Salvador. "Faut rigoler! Faut rigoler! Avant que le ciel ne tombe sur la tête! "

     

                    Il ne faut pas oublier les journaux satyriques, l’almanach Vermot le premier de tous, Hara –Kiri avec le professeur Chauron, le Canard enchainé sorti en 1915, puis le cinéma et le théâtre avec De Funès, Bourvil, Jean Poiret, Michel Serrault, Michel Blanc et l’Equipe du Spendid. Et la télé ‘’Canal Plus’’ qui savonne tous les soirs les têtes des hommes politiques.

     

                     La bonne humeur est contagieuse, surtout ne nous en privons pas !

     

                     Quelques traits d’humour qui nous font rire :

     

                                            - sur les femmes :

     

                    Si le plus grand plaisir des hommes est de se payer le corps des femmes, le plus grand plaisir des femmes est de se payer la tête des hommes (Sacha Guitry)

     

                    Une femme on commence à l’avoir à la main, puis on l’a sur les bras et à la fin on l’a sur le dos (Sacha Guitry).

     

                    Le mari le plus habile est celui qui est capable de faire rire sa femme au moins une fois par jour. (Sacha Guitry)

     

                     Femme qui rit est à moitié dans ton lit. (Moyen Age)

     

                     Pour une femme, il vaut mieux avoir plusieurs amants qui baissent leurs pantalons, plutôt que d'avoir un mari qui lui demande de repasser le sien.

     

                                                    - sur la mort :

     

                    Je ne crois pas en l’au- delà, mais j’amènerai un caleçon de rechange (Rudy Allen).

     

                                                 - sur le bon sens :

     

                    Il faut se méfier des comiques quelquefois, ils disent des choses pour plaisanter (Coluche).

     

                     La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l’infiniment grand (Ernest Renan).

     

                     La liberté est un mot qui a fait le tour du monde et qui n’en est pas encore revenu.

     

                     Il n’y a rien de plus facile que de trouver une aiguille dans une botte de foin, enfin, il suffit de bruler la botte que diable. (Jean Yanne)

     

                     Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet (Courteline).

     

                     L’avenir, avant, c’était mieux ! (Brève de comptoir).

     

                                                     -sur l’argent :

     

                     Dédaigner l’argent, c’est faire preuve de désintéressement, surtout quand il s’agit de celui qu’on doit aux autres.

     

                     Traiter son prochain de con n’est plus un outrage, au contraire, c’est un bon diagnostic.

     

                     Puisque le travail, c’est la santé, pourquoi avoir crée la médecine du travail.

     

                     L’Afrique ne souffre pas de surpopulation mais de sur copulation.

     

                     Un conseil de la gendarmerie : ne buvez pas d’alcool au volant, vous pourriez en renverser sur vos pantalons.

     

                     Le pastis, c’est comme les seins, deux ça va, trois c’est trop. En tant que délégué de la ligue antialcoolique, je vais vous parler de l’eau ferrugineuse(Bourvil)

     

                     Pourquoi les Belges enlèvent leurs lunettes lors d’un contrôle d’alcoolémie ? Cela fait deux verres en moins !

     

                     A Paris le stationnement est devenu impossible. Le mieux c’est d’acheter une voiture déjà garée.

     

                    

     

                                                     -sur le mariage :

     

                     Le mariage n’est qu’  une  forme alitée.

     

                     Le mariage est le triomphe incontestable de l’espérance sur l’expérience (d’autres disent –sur la connerie).

     

                      Le mariage est une corne d'abondance mais aussi une abondance de cornes.

     

                                                   -sur les politiques :

     

                     Mais Monsieur, vous changez d’avis comme de chemises. Réponse : certes mais c’est une question de propreté !

     

                      Ne pas confondre les érections  de la légion avec les élections de la région.

     

                      A force de faire l’andouille, on risque de se faire manger.

     

                      Il est des amis qui font qu’avec eux et bien on n’a pas besoin d’avoir d’ennemis.

     

                       Si les hommes politiques tenaient les promesses qu’ils font, il leur faudrait le budget des Etats-Unis réunis.

     

                       La grande différence qu’il y a entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que les oiseaux s’arrêtent de temps en temps de voler.

     

                       Tous les hommes politiques sont des comiques de circonstance, moi, disait Coluche je tire l’avantage d’être un comique professionnel.

     

                       Les hommes politiques, on devrait tous les faire souffler dans le ballon pour savoir s’ils ont le droit de conduire la France dans le désastre (Coluche).

     

                       Un homme politique ne croit pas ce qu’il dit. Il est toujours étonné quand il écoute ses paroles. (Général de Gaulle)

     

                       Le mois de l’année où le politicien dit le moins de conneries, c’est le mois de février qui n’a que 28 jours.

     

                       Le moment où l’homme dit le plus de mensonges, c’est en période électorale ou quand il revient de la chasse ou de la pêche.

     

                       C’est en période électorale que tous les verbes sont au futur.

     

                       Les politiques veulent tellement briller qu’ils sont capables de manger du cirage.

     

                       Il vaut mieux être ministre que cocu, on n’est pas obligé d’assister aux séances à la Chambre des députés.

     

                       La seule fois que les politiques disent ‘’ place aux jeunes’’, c’est pendant le Carême.

     

                        En politique il suffit de suivre le droit chemin ; on est sûr de n’y rencontrer personne.

     

                                                            -sur la justice

     

                        La Corse affiche un taux d’acquittement aux assises de 25%, contre 5% en moyenne aux assises nationales. On acquitte 5 fois plus en Corse qu’ailleurs parce qu’il fait 5 fois plus beau, c’est 5 fois plus loin et on y parle 5 fois moins qu’en France. (Maitre Gilbert Colard)

     

                        En parlant de Louis XVI à qui les révolutionnaires ont coupé la tête. On a choisi le seul roi qui n’avait pas de tête.

     

                        Les lois sont des toiles d’araignées dans lesquelles passent les plus grosses mouches mais où restent les petites (Balzac).

     

                        La peine de mort tue moins que le rhume. Il faut abolir le rhume (Coluche).

     

                        Grattez bien fort le juge et vous trouverez très vite le bourreau. (Victor Hugo).

     

                        La justice, c’est la forme endimanchée de la vengeance, elle ne travaille pas le dimanche.

     

                        Le jour ou le flagrant délit de connerie sera passible des tribunaux, il y aura pas mal de juges qui ne pourront quitter la salle et bons nombres de prévenus qui ne pourront y rentrer. (Coluche)

     

                        Les avocats portent des robes pour mentir aussi bien que les femmes.

     

                        Les hommes naissent libres et égaux en droit, mais ils doivent sacrément se démerder pour le rester. (Jean Yanne)

     

     

     

                        Chirac disait qu’il aimait les femmes qui riaient à gorges déployées.

     

                       

     

             Il faut pratiquer l’humour chaque jour, rester simple et accessible, mettre à l’aise ses amis. Un rire c’est de la chaleur, du cœur, de l’humanité.

     

     

     

             Pour terminer, Henri de Montherlant à dit :

     

     

     

          ‘’La vie devient une chose vraiment délicieuse dès que l'on se décide de ne plus la prendre au sérieux, question de bon sens’’ !

     

                       

     

     

     

                    

     

    JC d’OC

     


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