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    Instructif et amusant

     

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    Alors! Raconte! N° 193

             Saviez vous que ...

                     ..... ou attendez vous à savoir comme disait en 1965....

                                    sur Radio Luxembourg   Geneviève Tabouis.

     

    Dans le désert de Tabernas en Andalousie, les Romains ont construit des citernes pour se ravitailler en eau.   Ces citernes sont appelées Tabernas - mot origine du nom Tabernacle.

    Origine du mot cloche. Le chantre de la cathédrale de Paris racolait les  " clochards" qui se trouvaient aux alentours du parvis pour sonner les cloches de ND.

    Le signe @ est une abréviation crée par les moines copistes et daterait du 6ieme siècle.

    1660 muriers qui servaient à l'élevage du ver à soie à St Chinian poussaient sur les bords de l'Orb.

    Il n'en reste que 3 de nos jours.

    Regardons les toits des maisons de nos villages. 3 rangées de génoises  = gens très riches. A la fin du 19ième siècle peu de maisons avaient des goulettes génoises, tuiles superposées servant à rejeter l'eau de pluie le plus loin possible dans la rue. Elles permettaient de ne point mouiller les murs. Le village de Joncel en est l'exemple.

    En 1793, Agde reçut le surnom de " Perle noire de la Méditerranée"  cause sol  volcanique.

    Regardons les rues de nos centre-villes :  Au pied des murs au coin des rues on trouvait des chasse-roues appelés " Butarodas" . Ces bornes de protection appelées aussi "parets" protégeaient les angles des maisons et en même temps les moyeux des roues des charrettes.

    Les croix érigées dans les carrefours des voies principales, des sommets, des cols, servaient de repères, de guide et de protection. Près des sources ou des fontaines, elles sont des signes de sanctification des lieux de vie.  Après l'an 1000,elles limitaient les sauvetés religieuses des terres cultivées par la paysannerie.

    En 1789, lorsque la fureur révolutionnaire s'attaque à l'église, les révolutionnaires vinrent dans les villages pour abattre les croix des carrefours qui étaient en ce temps là en bois. Personne ne voulut prêter une hache. Ils firent appel aux sorciers qui pour jeter leur sort se servaient des formules contenues dans un ouvrage diabolique " Le Petit Albert". Le Grand Albert et le Petit Albert étaient des ouvrages de sorcellerie qui ont fait le bonheur ( ou le malheur) de générations de guérisseurs ou de sorciers dans de nombreuses régions de France. Tous les gens croyaient, disait-on, qu'il était impossible de détruire un livre de sorcellerie. Un Albert, jeté au feu ne brûlait pas, il sautait hors du brasier, explosait ou se transformait. Mais le Diable voulait parfois le reprendre, aussi fallait-il le garder sous clef.

    Les dolmens sont des sépultures collectives. Une chambre souvent rectangulaire ou trapézoïdale, toujours fermée à l'ouest et ouverte à l'est. Dans le Languedoc, on les appelle " pèiras plantadas, pèiras levadas ou sibornières ".

    Le ciste cotonneux peut germer suite à un incendie.

    Les capitelles sont victimes d'un faux sommeil et sont de véritables temples et trophées.

    Le Canigou est appelé  " mont Fugi" par les catalans

    Les mouches auraient sauvé Gérone des envahisseurs ( blague de Dali)

    Lors de la fête à Dali à Perpignan ( le centre du monde) Au lieu de fleurs, les Perpignanais déposent un chou fleur devant la gare le 27 août depuis 1965.

    Tombe de Paul Valery à Sète. Le concierge agacé par le nombre de touristes qui demandaient la tombe de l'écrivain dressa son chien. Au mot" Valery", le chien guidait les touristes vers la tombe.

    Les murs de la cité d'Aigues Morte ( 300m) sont  sur pilotis. Il a fallu 150.000 troncs d'arbres.

    L'histoire des cyprès dans le Gard - Les protestants n'avaient pas le droit d'enterrer leurs morts dans les cimetières catholiques. Les cimetières protestants étaient signalés par un cyprès à l'entrée.

    Chagall  parlant des cathédrales " Ce sont des lanternes du Bon Dieu".

    Le monastère de St Michel de Coucha (Pyrénées Orientales)   aux murs

    imprégnés de prières fut délesté de ses colonnes comme l'abbaye de Gélonne à St Guilhem.

    Léonard de Vinci 1478  homosexuel reconnu par les notables de Vérone fut dénoncé et écopa 2 ans d'exil et vint au Clot Lucé. Il était gaucher. Il écrivait de droite vers la gauche et fit de nombreuses inventions. Dessinateur il fit l'Homme de Vitrude qui représente les proportions humaines. Les Médicis ne lui commanderont jamais de tableaux.

    A Portiragnes des essais de culture de riz sont réalisés dans les années 1950 mais vites arrêtés pour manque de rentabilité.

    Peyrac de Mer - l'étang du Doul ( passage planchéié) - l'eau est réputée pour être plus salée que celle de la Mer Morte. On se jette à l'eau , on flotte.

    Les moines copistes reproduisaient les écrits dans le scriptorium qui était non chauffé de peur des incendies.

    Pourquoi trouve-t-on encore dans le centre des vieux villages de nombreux balcons ou bretèches aux maisons ?  Au Moyen Age les maisons étaient imposées sur leur surface  au sol .

    En Aveyron sur beaucoup de portes de grosses fleurs appelées cardabelles ou cardines sont un signe d'accueil. Elles invitaient les pèlerins à franchir la porte de la maison où ils pouvaient se restaurer. Ces fleurs sont protégées. Bien ouvertes, elles assurent le beau temps. Beaucoup de portes sont ainsi décorées dans le village médiéval de Ste Eulalie de Cernon

    Les rues en calade - Les ruelles abruptes sont empierrées. Dans la partie centrale coule l'eau. Les pavés sont disposés dans le sens de la largeur de la rue. Ils améliorent la marche et sont des freins. Ils permettent de caler la roue des brouettes.

    Autrefois, les morts étaient enterrés autour de l'église pour être plus proche de Dieu.

    Et combien d'autres ! Il suffit de les noter lorsqu'on les entend.

    JC doc 05/2018

     

     

     

     

     

     

     


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      Alors! Raconte! N° 192

                                  Cauduro

     

           Encore un village, un hameau, une maison, mais jamais la même. Beaucoup se ressemblent mais ce qui nous interpelle c'est la vie d'autrefois des paysans. Dans les Hauts Cantons de la Montagne Noire, au milieu d'une nature verte et sauvage, dans une mer de châtaigniers, le petit hameau de Cauduro, là haut perché sur un éperon rocheux domine la vallée de Saint Chinian. Un sac à dos, de bonnes chaussures, une paire de jumelles, un appareil photo et... deux heures de marche. Certes, ça monte, mais ça fait du bien d'éliminer les toxines. Une belle vue s'offre à nous, randonneurs, sur le bleu de la mer, le massif de la Clappe, le Mont Saint Loup de Agde et plus loin encore Sète. Notre randonnée de 12km partie de Bouldoux traverse une forêt de pins, de chênes verts, sans oublier l'or des garrigues, les ancestraux châtaigniers qui ont nourrit des générations. Après un arrêt aux "Roches blanches", notre guide dirigea nos pas vers le hameau de Cauduro. Là haut, tout est silence. Alors il faut s'asseoir à l'entrée du hameau, se rafraichir et contempler la nature. Regarder ce monde d'en bas qui parait si petit quand on regarde l'alignement des maisons, le cheminement des routes, les contours de la côte......Et puis, il y a l'immensité de la mer qui, par temps clair, porte notre regard au plus loin. Ce petit hameau d'une dizaine de maisons perché à 502m d'altitude est le terminus de la route mais aussi la porte du ciel.

            Au siècle dernier la ressource principale des "cauduriens" était la culture des châtaigniers. Les Cauduriens étaient des castanéiculteurs.

               Deux catégories de fruits, la combale et la bouche rouge.Comment les reconnaitre ? La tache située au dessous de la châtaigne est plus petite sur la combale , sa couleur est marron clair. La bogue peut contenir plusieurs cerneaux. La châtaigne " bouche-rouge" est de couleur marron tirant sur le rose et ne possède qu'un cerneau plus gros. On en fait des marrons glacés  .

                 Après avoir été déboguées, les châtaignes étaient séchées dans un "sécador" (terme occitan) petit local dans lequel les châtaignes étalées à l'étage étaient chauffées par un feu entretenu au rez-de-chaussée durant plusieurs jours. La chaleur et la fumée déshydrataient le fruit, assurant une meilleur conservation et lui donnait un goût parfumé qui ravivait le farci des dindes de Noël. Décortiqués, les châtaignons, écrasés sous les meules du moulin, faisaient une farine qui, mélangée avec de la farine de seigle permettait de faire une boule de pain très nourrissante. Le bois de châtaignier servait à faire des cercles de barrique, malheureusement l'usure étant trop rapide  le bois de chêne fut vite adopté. Les anciens, l'hiver occupaient leur temps à fabriquer des "païssels"(terme occitan qui désigne des piquets de vigne). Les tuteurs servaient à palisser les ceps de vigne.

            Que dire de plus, le nombre de maisons comme le nombre d'habitants a fortement diminué. Au XIX°, une centaine d'habitants se partageaient 15 maisons, il n'en reste plus qu'une douzaine, une chapelle avec son cimetière et le four à pain.

     

         Maintenant ce bout du monde recherché pour son calme et son air pur attire des touristes et les maisons sont devenues des gîtes. Le plus vieux au nom évocateur de " La Bergerie de la Plume" peut faire coucher 4 personnes. Bien sûr les oies ne veillent plus ce Capitole. Pas de taxis au coin de la rue, les bagages sont acheminés par des "carrioles à bras"

          Notre randonnée s'est poursuivie sur un sentier qui nous amena à la source de Malibert. Marchons vers notre Vernazobre qui prend sa source dans une végétation dense. De la résurgence de type vauclusienne une eau pure jaillit entre un amas de rochers éboulés dans un environnement de chênes et de hêtres. En s'approchant on perçoit le bruit de son écoulement sur les pierres  et son débit est déjà conséquent dès sa source. C'est une source généreuse, régulière qui fournit en partie l'eau à Saint Chinian et aux villages des alentours. Son eau qui coule dans le "béal de l'abbé" permet l'arrosage de beaucoup de jardins qui bordent son cours.

           De retour à Bouldoux, la cloche de l'église sonnait déjà l'angélus, il était temps de rentrer, heureux d'avoir passé un bel après-midi.

    JCdoc 05/2018

     

     

     

     

     


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