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     Les animaux totémiques du Biterrois

       

     

    Alors ! Raconte! N° 190

     

                       Les animaux totémiques du Biterrois.

     

           Les coutumes issues du Moyen âge durent et donnent la vie aux animaux totémiques appelés " Bêtes de toiles, animaux juponnés ou encore dragons".

            Ce patrimoine immatériel que les villageois possèdent est toujours là et il permet de retrouver les croyances anciennes qui remontent   au Moyen Age.

          Ces croyances très anciennes dans nos villages de l'Hérault sont parfois retrouvées dans des situations parfois inattendues, le lapin de Cers, la cigale de Sérignan, le pou de Conas, le gros rat de Gabian, l'escargot de Maureilhan On en dénombre une bonne cinquantaine qui se baladent dès le mois d'avril pour l'âne jusqu'au mois de juillet dans les rues de nos villages.

     

                                      TtttttttttttttttttttttT

          

                                 

     Les animaux totémiques du Biterrois

                  

                                      Lou Camel de Béziès

     

               A Béziers, le plus célèbre est, sans équivoque, "lou camel" (le chameau) qui est en réalité un dromadaire sur lequel St Aphrodise est venu d'Egypte. Cet animal de toile est promené tous les 28 Avril dans les rues .  Le chameau fut brûlé à la Révolution puis détruit à deux reprises au XIXème siècle puis il réapparut en 1895 par la volonté des Biterrois.

           D'autres symboles sont relatés dans  des légendes locales et colportées par nos troubadours dont Matfre Ermengaud est le maître incontesté avec son œuvre écrite en 1288 "le  Breviari  d'amor" de 35600 vers en langue occitane.

          Les animaux totémiques sont faits de bois et de carton permettant aux jeunes gens, les costauds du village de s'amuser dès la fin de l'hiver. Ces totems ont presque tous des têtes mobiles qui permettent de claquer de la mâchoire pour faire peur.

                               OooooooooooooooooooooooooO

                           

                                         

     Les animaux totémiques du Biterrois

     

                                          Le pélican de Puisserguier

     

                Le pélican de Puisserguier , ce légendaire oiseau  secourut le village avec les poissons qu'il attrapa en plongeant son bec de grande capacité dans l'étang du village pour mettre fin à la famine lors de la Croisade des Albigeois . Ce symbole protège et unifie la population depuis 2012. Il sort de sa réserve fin juillet.

                          TtttttttttttttttttttttttttttttT

     

                                  

     Les animaux totémiques du Biterrois

     

                                          La pie d'Abelhan

         La pie d' Abeilhan  n'avait pas sa langue dans sa poche. Une jeune fille avait apprivoisé une pie qu'elle appelait Catarina. Elle  lui avait appris à dire quelques mots qu'elle répétait à qui bon voulait l'entendre.

         Le Biterrois était en ce temps là envahi par cette bande de croisés menée par  Amauri de Montfort. A la question " Qui est l'envoyé du pape? notre pie répondait : Es Amauri suivi d'un grognement, Es Amauri, grrr. Le légat du pape envoya un de ses hommes pour prendre en flagrant délit la jeune fille et sa pie bavarde. Dès l'arrivée dans le village des croisés, les gens prirent  peur et se réfugièrent dans l'église . Seule la pie  perchée sur la branche d'un arbre se mit à dire " Es Amauri, Es Amauri tort qué totil "( c'est Amauri ! C'est Amauri !  Il est aussi retors qu' imbécile". L'envoyé du légat essaya d'attraper Catarina qui légère voletait autour de lui en chantant cette phrase insultante. Suant et honteux, il jura qu'il ne reviendrait jamais plus dans ce village.

                              

     

                                            

     

     

     Les animaux totémiques du Biterrois                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      

     

         

                                   

     Les animaux totémiques du Biterrois

     

                                           Le poulain de Pézenas.

                            C’est l’âme de la ville. Un animal emblématique qui incarne l’esprit de la cité. La légende naît en 1701, lors de la visite du duc de Berry et du duc  de Bourgogne. Elle raconte qu’en 1226, le roi Louis VIII dit Le Lion, venu asservir le Languedoc, séjourna à Pézenas. Lors des fêtes données en son honneur, sa jument favorite tombe malade. A regret, il la confie aux consuls de la ville pour en prendre soin. A son retour de la guerre contre les Albigeois, le roi, très étonné, aperçoit auprès de sa jument "Lo Polin" qu’elle avait mis bas en son absence et que la ville lui présente, ornée de rubans et de feuillages. Pour conserver et perpétuer cet événement, sous l’injonction du roi, la ville fit construire un poulain en bois dont le destin serait de participer à toutes les fêtes publiques. La légende était née.

                              SsssssssssssssssS

     

                                                                                  Les animaux totémiques du Biterrois                                    

     

     

     

                           

     

     

     

     

                      le senibelet Les animaux totémiques du Biterrois

     

     

     

     

     

                                                                    L'âne de Gignac.

     

            Le mois de mai est le mois de l'âne qui neuf mois plus tard engendrera le carnaval. L'origine de cette fête au moment de l' Ascension a pour origine un culte païen, le culte de Vesta déesse de la terre vénérée dans un temple situé dans un bois proche de Gignac.  Les ânes couronnés de fleurs et de colliers sur lesquels étaient accrochés de petits pains ronds déambulaient dans le centre du village. Les petits pains étaient distribués aux pauvres. De nos jours le symbolisme a évolué avec de nouvelles croyances. La figure forte du senibelet, c'est le simulacre de la bataille que les gens de Gignac firent pour chasser les  prêtres et les idoles. La fête de l'âne , de nos jours représente la résistance que les gignacois firent face aux Sarrasins qui la nuit de l'Ascension en 719 étaient aux portes du village.

              L’âne Martin, en 719 qui somnolait au pied des remparts fut interpelé par le frottement des glaives des assaillants sur la pierre des murs de la cité. Il se mit à braire " hi! han!  hi han! "** de toutes ses forces pour alerter les gignacois qui sautèrent de leur lit pour défendre leur ville avec des racines d’un arbuste nommé le « garou » entreposées chez le boulanger, plus communément appelé en occitan « lo trintanel ». En patois de chez nous, la garouille est le chêne vert.

    ** il faut s'entrainer à répéter  ce tocsin !!

           Dans un premier temps, ils réussirent à repousser les assauts des sarrasins mais plus tard, dans la matinée, ils durent rendre les armes et s’enfuir par des galeries souterraines.

           Au-delà d’avoir sauvé le village, l’âne Martin a contribué à sauver ses habitants qui, suite à la mise à sac de la ville ont pu la rebâtir de leurs mains.

           De nos jours la maison de l'âne est le rendez-vous des animations. Les festéjaïres sont vêtus de blancs avec une ceinture rouge à la taille. Martin est recouvert d'une robe bleue, blanche et rouge, symbole républicain  et surmontée d'une tête en bois dont les mâchoires s'entrechoquent au rythme des cuivres de l'Harmonie de Gignac. Au départ des festivités, musique en tête, la parodie de l'âne est portée accrochée à la ceinture d'un festéjaïre jusqu'à l' oustal de l'ase. C'est le début de la procession. puis l'âne va vers la foule. Sa tête est articulée par le meneur.  Le char est portée en triomphe par les jeunes costauds qui le font danser. Devant l'église, le curé donne la bénédiction à l'âne mais il ne rentre pas dans l'office religieux. Sacrilège! 

           Ainsi, chaque jeudi de l’Ascension, depuis ce jour, les gignacois commémorent le « Senibelet », un simulacre de combat perpétuant la tradition et opposant un sarrasin à deux gignacois. Le sarrasin a un casque sur la tête et un sabre de bois à la main, il est protégé par un coussin sur ses épaules. Deux gignacois font office de soldats. Un frappe le coussin posé sur le dos du sarrasin  tandis que l'autre jette des racines de garrou. De vrais gladiateurs, les coups sont durs et les racines pleuvent.

            Pour terminer, L’âne Martin est ensuite porté en triomphe dans les rues de la ville. Et ni le curé, ni Louis XIII, ne purent empêcher les gignacois de rendre hommage à leur sauveur. L'âne républicain  perpétue ainsi la tradition et est devenu l'emblème de la ville.

            La fête se termine en chansons et les cuivres de l'Harmonie de Gignac résonnent très tard dans le village. Cette fête dure 5 jours à la grande joie des habitants. 

           C’est ainsi qu’à Gignac les mauvais élèves ne portent pas de bonnet d’âne.

     

                            SssssssssssssssssssS         

                                

                                                     Le pou d'Espondeilhan

            L'origine totémique de cette histoire remonte probablement au temps des croisades. Les croisades vers 1209 lors du règne du pape Innocent III pourchassent les hérétiques du comté de Toulouse et arrivent dans le Biterrois. C'est la terreur dans beaucoup de villages, une terreur sans limites lorsque le croisés entrent dans Espondeilhan. Ces soldats du pape ne connaissent pas la propreté. Ils sont sales et ont de longs cheveux. Dans le village, les habitants ont des cheveux courts. Les croisés se moquent ouvertement des têtes rasées des villageois. Quelques jours plus tard, ces envahisseurs se grattent la tête envahie par de toutes petites bêtes qu'ils n'avaient jamais vues. Fous des piqures provoquées, ils devinent pourquoi les villageois avaient leurs chevelures courtes. Les croisés envahis de poux désertent les murs d'Espondeilhan. En remerciement d'avoir eu la vie sauve, les habitants ramassent toutes les mèches infestées de poux laissées par terre et les brûlent dans un grand feu sur la place du village. Mais la légende des pouilleux est restée longtemps.

             Le pou est devenu le totem du village et chaque année un grand pou est promené  dans les rues et son effigie finit brûlée dans le village.

    Midi Libre 04/2019

     

                             


    JCdoc 01/2018                                                  Les animaux totémiques du Biterrois

     

                                        

     Les animaux totémiques du Biterrois

         Les animaux totémiques du Biterrois                 

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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     Montblanc village languedocienMontblanc village languedocien

     

     

     

     

     

     

    Alors ! Raconte! N° 188

     

                                      Montblanc village languedocien

     

               A Montblanc on ne monte pas  bien haut de 8 et 68m au dessus de la mer et nos randonnées ne sont pas très difficiles. Il y a peu de légendes, la seule qui demeure s'incarne dans  un parfum d' eau de toilette "Montblanc légend", de stylos et de montres qui portent le nom de notre petit village.

     

                Montblanc n'est pas placé sur une montagne. Il est assis sur une ondulation de la colline qui descend vers la Thongue qui ne coule qu' à 150 m de son ancien lit. La naissance de Montblanc est estimée au 5ème siècle avant J.C.Son nom serait d'origine germanique mais il ne s'est d'ailleurs pas toujours appelé ainsi. Parmi ses patronymes à travers l'histoire, on citera le Monte blanco de 1178, le Montemblancum de 1210 ou le Monteblanco, castrum deMonte-albo de 1247.

     

                 Beaucoup de gens du Bas Languedoc ont visité le village de Montblanc où son centre médiéval entoure la superbe église gothique fortifiée de Sainte Eulalie (XIIe - fin XVe siècle) Le premier nom de cette église était "Eglise de la Tongue Ecclésia de Tongua" -1153) Cette église a été classée Monument historique en 1987. L' église a été construite pour servir de  lieu de défense et en même temps de lieu de prières. Peu d'églises dans le Languedoc ont un aspect militaire aussi marqué que l'église de Montblanc. Ses murs d'une largeur de deux mètres servaient de chemin de ronde. Un mirador placé sur le point le plus élevé du toit servait de guérite pour abriter le guetteur. L'église est orientée vers l' Orient afin que le soleil éclaire de ses rayons l'intérieur faisant allusion à la lumière céleste. Le clocher de forme rectangulaire haut de 37m comporte 3 étages. L'étage supérieur ne comporte qu'une seule cloche de 650kg.

     

              En 1867 on découvrit une borne milliaire romaine d'1m77 portant l'inscription "Tibère, César, Auguste, grand pontife, fils du divin Auguste a refait ce pont (ou cette voie) lors de sa 33ème année de sa puissance "             (environ 37 ans avant JC). Béziers en fit l'acquisition et la plaça au musée lapidaire de la ville.

     

               D'autres témoins dont le four banal du 12ème siècle et son pétrin, la maison consulaire et la fontaine vieille du 17ème siècle et la tour du château du 16ème siècle témoignent le passé éloquent du village. En  septembre 2011, lors de la journée du patrimoine, le four et le pétrin furent utilisés pour cuire une nouvelle fournée. Superbes bâtiments qui méritent toute notre attention lors des visites.

     

                                                Un peu d'histoire

     

    -500 avant J.C, les Ibères fortifient leurs habitats sur les hauteurs et créent un oppidum. Ils commercialisent avec les Grecs leurs productions agricoles par cabotage vers Marseille. A leurs pieds, une rivière la Tongue assure l'approvisionnement en eau.                        

     

    - Bien après la puissance romaine supplante les phocéens. Domitius Ahennobarbus fonde Narbonne en - 118 et fait construire une route, la via domitia, qui passe à 2 km de Montblanc, voie qui relie directement la péninsule ibérique à Rome. La romanisation s'accélère et la Pax Romana va durer quelques siècles. Sur notre commune, deux ponts datent de cette époque et prouvent l'ingéniosité des Romains, l'un sur le Cami des roumious qui enjambe le ruisseau de Laval, l'autre à l'est du ruisseau de Saint-Michel où deux arches sont encore visibles.

     

    -C'est vers 250 après JC l'époque de l'évangélisation de notre région. Selon la légende, saint Aphrodise arrive d'Héliopolis en Egypte avec son chameau. Il fut le premier évêque de Béziers. L'empire romain n'acceptait pas la nouvelle religion chrétienne. Saint Aphrodise mourut martyr et fut décapité à Béziers. Légende de sa tête qui remonta du puits)

     

    Onzième siècle : L'église et  le château féodal .

     

    Les razzias des routiers ravagent notre région. En provenance de la mer d'abord car les sarrasins musulmans sont présents dans l'Espagne actuelle et écument les côtes de l'ouest de la Méditerranée. Sérignan en fut une victime. Sur le moindre monticule se construisent des fortifications pour se protéger de ces razzias et de cette mer d'où viennent la désolation et la mort. Mais aussi, les pillages et les violences proviennent aussi de l'est ou de l'ouest car chaque suzerain veut agrandir son domaine et entreprend des guerres de conquête.  Plusieurs églises et châteaux datent de cette époque.

     

           Notre village voit donc s'élever, vers 1050, le premier château féodal (la tour au dessus de la médiathèque en est un vestige) et l'église attenante (nef et abside) qui sont des forteresses à but religieux mais aussi à but militaire : en cas d'invasions, toute la population a un lieu de refuge où elle peut prier en sécurité et se défendre derrière des murs crénelés. 

     

     1209 - 1206/ 1226 : L'hérésie cathare

     

              A partir de 1100 - 1150, se développe dans notre région le catharisme. L'Eglise catholique va essayer de juguler cette hérésie par des missions de prédication. C'est ainsi que Bernard de Clairvaux (saint Bernard) prêche à Albi, Montblanc voit alors passer sous ses murs cette croisade venant d'Ile de France et menée par Simon de Montfort qui stationne le 21 juillet 1209 avant la prise de Béziers (27 juillet 1209).

     

     12 avril 1229 : L'annexion au domaine royal

     

                  Par le traité de Paris (ou de Meaux) du 12 avril 1229, Montblanc, devient domaine direct du roi de France Louis IX. Triomphe de l'orthodoxie catholique qui fut une conséquence importante pour Montblanc : la construction d'une énorme tour-clocher de 34 mètres de haut par les hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.

     

     15 août 1533 : La visite de François Ier

     

                            En 1483, la seigneurie de Montblanc était aux mains de François Phébus, roi de Navarre, qui meurt à l'âge de seize ans. Sa sœur Catherine hérite de Montblanc et se marie avec Jean d'Albret. Ils eurent un fis, Henri qui épousa la sœur de François Ier, Marguerite d'Angoulême. Celle-ci cultiva avec grâce et élégance les arts et la littérature. Elle s'isolait dans ses propriétés et vint souvent à Montblanc. Elle abandonna le château féodal (le château-vieux) et fit construire un nouveau château, plus dans l'air du temps, à l'ouest de l'église (actuellement demeure privée).

     

             De passage à Montblanc François Ier, roi de France, la reine Eléonore d'Autriche sœur de Charles Quint  et toute sa cour le 14 août 1533 furent reçus dans ce château. Ils étaient accompagnés de leurs cinq enfants, le dauphin François, le duc d'Orléans Henri, le duc d'Angoulème futur duc d'Orléans après la mort de François, Madeleine future reine d'Ecosse et de Marguerite qui épousa Emmanuel Philibert, duc de Savoie. Le roi était venu rendre visite à sa sœur au retour d'un pèlerinage à l'église Saint Sernin de Toulouse. Venant de Béziers, il s'arrêta , dina chez sa soeur et partit dormir à Pézenas, puis se dirigea vers Marseille où il mariait son second fils Henry, duc d'Orléans avec la florentine Catherine de Médicis. Le pape Clément VII, oncle de la mariée célébra les épousailles. Comment ce petit village  a-t-il pu supporter une telle dépense qui devait être très importante? La foule de grands seigneurs suite du roi, durent se contenter des restes . Les honneurs royaux obligent à des fastes grandioses et procurent autant de dégâts qu' un déferlement de Vandales. Ces gaillards de l'époque devaient avoir un sacré coup de fourchette.

     

     1610 : Le creusement du canal et la construction de la Fontaine Vieille

     

    En 1610, les consuls qui étaient Gaspard Pastre et François Caussat   construisirent « un canal de fontaine » pour amener gravitairement l'eau captée d'une source qui coulait à trois cents mètres au sud des murs du village au plus près des murs de l'agglomération. Ce conduit souterrain existe toujours. Il canalise l'eau vers le bassin de réception qu'est la Fontaine vieille. Ce canal passe sous les maisons des quartiers sud-est du village et donne une eau toujours vive et fraiche, même en été. Cette nouvelle fontaine a été  réaménagée en 1666 - 1667 et fut à l'origine du premier quartier construit hors les murs car on était évidemment au plus près de la source (actuellement rue de la fontaine vieille, rue Victor Hugo, rue Nationale). Par la suite, on construisit, dans le prolongement de cette fontaine, un abreuvoir pour les troupeaux et chevaux, nombreux aux XVIIIème et XIXème siècles.

     

            De la même époque, date la construction du four banal qui remplaça un four plus ancien. Il a été  donné en régie à partir de 1618, abandonné en 1790, remis en fonction à partir du 27 février 1814 . 

     

    9 août 1629 : La peste à Montblanc

     

                Depuis 1348 la Grande Peste, cette épidémie fut souvent présente à Montblanc. En 1629, une forte poussée de cette maladie fit de nombreuses victimes.

     

    Du 7 mai 1794 au 13 juin 1795, l'affectation de l'église au culte de la Raison.

     

             La révolution apporte son lot de bouleversements (loi martiale, vente des biens du clergé, chasse aux suspects, réquisitions, misère...).Le 7 mai 1794 les révolutionnaires montblanais détruisirent les bénitiers, les fonts baptismaux, les autels des chapelles. Seuls furent conservés le maître-autel pour servir d'autel de la patrie et la chaire à prêcher pour servir de tribune aux harangues révolutionnaires. Le 18 juin 1794, tous les vases sacrés et objets du culte furent vendus à l'Hôtel des Monnaies. En fait, aucun culte païen ne fut tenu dans l'église qui rouvrit au culte catholique le 13 juin 1795.

     

            Le XIXe siècle voit le rétablissement du culte. La paroisse est reconstruite, les confréries sont de retour, l'église est réparée. et la ville salue le passage du pape Pie VII (4 février 1814).

     

    Il faut citer un grand homme d'église qui de 1851 à 1870, le curé Alexis Tailhades qui a mené une action exemplaire au sein de la paroisse. Une rue porte son nom.

     

     

     

            Passages belliqueux et migrations pacifiques alternent tout au long de l'histoire jusqu'à ces autoroutes qui aujourd'hui nous mettent en relation avec l'Europe entière. La panorama a changé, les routes serpentent dans une mosaïque de vignes bien ordonnées, de vrais jardins.

     

             C'est dans son patrimoine qu'est inscrite cette histoire de la province du Languedoc qui jalonne les grandes dates de l'histoire du village. C'est le passage obligé pour les amoureux d'histoire et des randonneurs curieux qui remontent les sentes bordées de vignes et d'amandiers centenaires. Mais savez vous reconnaitre un amandier qui donnent des amandes douces et celui qui donnent des amandes amères? Cet arbre a été importé en France en 1548.

               Consommées à petite dose (1 à 3 par jour pour les adultes, 1 à 2 pour les enfants), ces graines logées dans les noyaux ne posent pas de problème. Mais une absorption en grande quantité, pour profiter de prétendues propriétés anti-cancer, peut entrainer un risque intoxication. L'amygdaline contenu dans les amandes se transformant en cyanure lors de la digestion. Prudence ! - 20 amandes ingurgitées peuvent assurer des troubles . Les amandes douces sont plus grosses avec une coque moins dure.

     

           Il faut aussi regarder les branches. Les branches lisses des amandiers donnent des amandes amères, les branches noueuses, nervurées donnent des amandes douces. Sur les vieux amandiers on peut trouver des branches nouvelles lisses et des branches noueuses donc sur le même arbre des amandes peuvent être amères et douces à la fois.

     

             Il faut aussi regarder lors de la floraison la couleur des fleurs. L' amandier amer a des feuilles fines, plus noires et vernissées. Ses fleurs sont blanches tandis que pour les fleurs de l'amandier doux les fleurs sont rosées.

     

           Que grand bien vous fasse !

     

    Merci Michel.M pour m'avoir offert ses connaissances.

     

     JCdoc 12/2017 Màj 08/2018

     

     

     


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                                                                                           Poilhes la romaineMontblanc village languedocien

     

     

                                          

     

     

     

      Alors ! Raconte ! N° 189

                                               Poilhes la romaine

             Poilhes (en occitan Pòlhas) est une commune française située dans le département de l'Hérault et la région Occitanie.

            Ses habitants sont appelés les Poilhais et les Poilhaises.

            Situé sur une colline, le village de Poilhes est traversé par le canal du Midi. Il surplombe un important étang, celui de Capestang à l'ouest. Ce village est également en contrebas de l'oppidum d'Ensérune . Le mot Poilhes vient de Podium Valerii en 958 - de Podium (montagne) et Valerii (d'un dénommé Valère). Les Valerii étaient des patriciens (du mot père) qui appartenaient à la classe supérieure romaine.

              Un peu d'histoire : Les Volques celtiques dont les agglomérations n'ont jamais été établies en nombre important sur les hauteurs de la colline  d' Ensérune  et les Romains sont passés sur les terres et ont laissé de nombreux vestiges, mémoires encore présentes de notre temps. Deux facteurs ont joué un rôle important, l'Aude et les gisements de cuivre, d'or et de fer puis viendra les échanges de vins, de vaisselle. Les drachmes ne servaient pas encore de monnaie pour  les échanges. Les légions romaines qui empruntaient la Via Domitia ( Voie Domitienne) ne pouvaient qu'apercevoir  les  ruines des remparts des habitats d'Ensérunes sur la colline; remparts aujourd'hui disparus en grande partie au VIème siècle. Un nouveau village, au pied du plateau, aux abords de la voie romaine, à l'endroit même où s'élève le ferme de Regismont le bas, au bord  du canal actuel, une basilique aurait été construite en 455 par le prêtre Othia. Cette basilique a été détruite au XV ième siècle. Des inscriptions funéraires ont été trouvées à la ferme de Régismont ainsi que d'autres qui sont encastrées dans un mur du village de Poilhes. Le village de Poilhes s'est développé à l'Ouest de cette ferme par les Romains. La présence romaine a laissé de nombreux sarcophages du début de notre ère ainsi qu'une statue et une stèle à tête ronde . Ce site a été classé monument historique en 1937. Les vestiges de la Voie Domitienne sont encore visibles dans la partie orientale du territoire communal de Poilhes, en direction du hameau du Viala (D37E5).On détermine encore le roulage des lourds chariots qui ont creusé de profondes ornières.  

            Mais géographiquement bien situé, le célèbre site d'Ensérune est un habitat de hauteur (ou oppidum) dont l'occupation va du VIe s. av. J.-C. au 1er s. ap. J.-C. Il se caractérise non seulement par ses nombreux quartiers d'habitation, mais aussi par ses champs de silos à  grains, son rempart et sa nécropole du deuxième âge du Fer. Ce site possède enfin un petit musée où le visiteur pourra contempler les nombreux objets découverts au cours des fouilles archéologiques.

                            Polhas! Polhas la mystérieuse Revient!

             Pierre Paul Riquet, le concepteur du canal, cet enfant est né à Béziers en 1609 d'un père notaire. Après ses études au lysée Henri IV, il devint ingénieur , gabelou ( il perçoit l'impôt sur le sel) et banquier comme son père. Il  arrive a convaincre Colbert ministre de Louis XIV pour construire le canal reliant l'Atlantique à la Méditerranée. Le 1er janvier 1667 les travaux commencent et vont durer 14 ans (24 mai 1681). Notre illustre biterrois mourra 2 mois avant son inauguration. Ses deux fils assureront la relève du père.

          Poilhes distant de 186km de l'écluse d'Argens à Toulouse voit passer de la terrasse du restaurant "La tour Sarrasine *" de nombreuses vedettes fluviales.

    Quelques faits historiques - Lieux et monuments.

          Sur une berge du canal, deux canons semblent vouloir braquer le visiteur. « Ils ont été posés là après qu’un plongeur amateur les a trouvés au large d’Agde. Ils devaient appartenir à un navire anglais, nos amis de toujours ». 

          L'orme de Sully, arbre vénérable planté en 1608 près de la placette du village. Le tronc creux est soutenu par une ceinture en métal et la plus grosse des branches est supportée par un ouvrage en béton.  Historique : Un arrêt du Grand Conseil de 1601 avait recommandé la plantation d' ormes aux carrefours et sur les places de villages. Ce vénérable arbre âgé de 410ans ne supporta pas la froidure de l'hiver dernier. Tout le village de Poilhes le pleura. Au feu il finit, feu à son âme .

          La passerelle du canal, verte à l’origine avant qu’elle ne soit repeinte en rouge en 2010 a pour origine une anecdote croustillante, ou comment un ouvrage justifié pour un intérêt particulier est passé ensuite dans le domaine de l’intérêt général. En 1927, le Génie Militaire de Montpellier dressa cet ouvrage pour permettre au commandant de la garnison de rejoindre sa maîtresse en toute discrétion. Devant rester provisoire , les villageois ont certainement apprécié d’avoir un deuxième pont, entièrement piétonnier, toujours utilisé à ce jour.

                       Voyage dans le temps,

           L'ancienne appellation du lieu Radimond semble avoir donné Régismont : d'où le nom de la ferme de Régismont le haut qui subsiste. Sur les terres de cette campagne, des archéologues mettent à jour le plus grand campement préhistorique d'Europe trouvé  sur le site aurignacien de plein air( où vivaient nos ancêtres il y a 29.000 ans). C 'est en arrachant sa vigne par un labour très profond que le viticulteur André Bouscaras à mis à jour des fragments d'objets abandonnés. L'archéologue chevronné avec son ami Guy Morin fouillèrent le site durant l'hiver 61/62. Les recherches sur nos chasseurs-cueilleurs nomades sont déjà très avancées. Les traces provenant de Provence et d'Aquitaine dévoilent des informations sur leur vie. Des matières colorantes permettaient la teinture des peaux de bêtes mammouths, ours, lions, chevaux ( animaux retrouvés aussi dans la grotte Chauvet-Pont D'arc). Les traces de cendres des foyers prouvent que leur présence fut de courte durée, environ 20 jours. Chaque été, une dizaine d'archéologues explorent pendant près d'un mois ce campement qui pourrait encore dévoiler de nouvelles informations sur le quotidien des hommes préhistoriques. Un site de vie unique classé au patrimoine mondial de l'Unesco le 3 février 1937. Une page de la préhistoire enfouie juste sous nos pieds. 

            En dessous du pont, un superbe lavoir nous rappelle les lavandières qui battaient leur linge et qui arrosaient les vacanciers sur leur bateau de plaisance.

    * Excellent restaurant.    What else ( Quoi de plus)

      JCdoc 01/18

     


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    N° 187 Alors! Raconte!

                 Le bonheur des retraités de Saint Chinian

                  le top 10 des lieux où prendre sa retraite;

             Pourquoi aller si loin pour passer les jours que nous offre encore notre retraite, beaucoup de nos compatriotes veulent du soleil, un ciel toujours bleu, des animations l' été, d'autres rêvent de chasse, de pêche et de cueillette de champignons. Pourquoi traverser la planète de long en large, de voguer vers  des îles imaginaires où l'on croit trouver le bonheur lorsque, tout près de chez nous, à quelques lieues entre montagne noire et mer Méditerranée, le village de Saint Chinian nous offre ce lieu paisible.

         La chaine de télévision américaine CNBC ne s'est pas trompée, le 28 août 2017 dans son classement des lieux où il fait bon vieillir, le                                             village de Saint Chinian ...............

     

     

     arrive en 5e position sur les 10 lieux sélectionnés  AU MONDE.

    Les dés ont été jetés à Los Angeles il y a quelques jours et parmi l'élite recherchée pour donner du bien être et une sensation de bonheur à nos jeunes du troisième âge, notre canton saint-chinianais dont son  village héraultais de pas tout à fait 1800 habitants a été retenu à la cinquième place  derrière la région de l'Algarve au Portugal et les Abruzzes en Italie, mais devant des villes comme Kuala Lumpur en Malaisie, Budapest en Hongrie ou San Miguel de Allende au Mexique. Tous les critères indispensables à une retraite paisible sont réunis : un marché bihebdomadaire bien approvisionné et animé, des commerces, des restaurants, des professionnels de la santé, des artisans, une offre de loisirs, des événements culturels, un cadre de vie enchanteur, sans incivilité... «C'est ce que je répète à tous mes interlocuteurs depuis bien longtemps et ils avaient du mal à me croire. On peut dire que CNBC m'a donné raison», sourit le maire Bruno Enjalbert, «très impressionné d'être parmi ces dix belles destinations».

           Il est vrai que les jours de marchés, le jeudi et le dimanche, les villages d'alentour viennent faire leurs emplettes au chant des cigales  et de l'accent du Sud qui résonnent sous les platanes de la Promenade . Le bonheur est dans les vignes, cours y vite! Tout le monde peut y gagner, les cafés et les restaurants font leur plein de consommateurs. La piscine ex-municipale va devenir dans peu de temps un nouveau restaurant avec piscine . Une nouvelle maison médicale va voir le jour, les cinémas seront gratuits les jeudis soirs, on y parle anglais, suédois, belge, norvégien et même Néo-Zélandais. Tout le monde se comprend ...Ils s'adaptent ! On s'adapte ! dit la bouchère.   Ce qui attire les étrangers, c'est la tradition, le goût, la tranquillité,  la paix ainsi que ce rythme de vie plus lent qu'ailleurs qui assure à nos retraités une vie plus agréable que celle des richissimes de la Côte d'Azur et de la Costa Brava trop surpeuplés et formatés par l'argent.  

           Saint Chinian est typique et représente bien ce que la France est faite; de beaucoup de villages prêts à recevoir des retraités afin de bien vieillir. Beaucoup de gens âgés travaillent encore avec amour leurs jardins sur les bords du Vernazobres et font même des concours des plus belles tomates.  C'est là qu'il faut venir . Notre vin se déguste au Café de la Paix où on se pose encore des questions  « Par ce classement des personnes vont venir, il ne va pas falloir les décevoir et être à la hauteur voire même encore améliorer les conditions de vie», "Oh Bou Dious !". Le restaurateur, quant à lui, ne redoute absolument pas de voir débarquer des milliers de retraités américains et se réjouit de la publicité qui va néanmoins permettre à Saint-Chinian, déjà très connu pour son vin, d'avoir un rayonnement plus important.

    JCdoc 09/2017

     

       


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    Rêves et légendes de La CouvertoiradeRêves et légendes de La Couvertoirade

      

                      Rêves et légendes de La Couvertoirade                                                                             Rêves et légendes de La Couvertoirade

     

     

     

     

     

     

                                                                                            

                                                                                                     
     
     
       

     


                                                                                                            

     
       

    Alors! Raconte! N° 186

                                   

                        Rêves et légendes de La Couvertoirade

          Nous vivons dans une société saturée d'images, de sons et de publicités où le visuel est prépondérant, une société qui néglige de mettre en marche l'imagination. Nous sommes relégués au rang de consommateurs passifs. Quelle agression avec tous ces panneaux publicitaires sur nos routes! Rêver un peu, donner au conte un peu de mystère, faisons quelques pas en arrière et redécouvrons ce petit village de 183 âmes au Nord de l'Hérault, ce charmant village fortifié par les Templiers il y a plus de 800 ans. Tout le monde a visité La Couvertoirade avec ses toits couverts d'ardoises, sa conque, son château, ses moutons et ses légendes. En ancien occitan La Couvertoirade signifiait "Des eaux couverte". Il est vrai que toute l'eau nécessaire à la vie était récupérée des toits lors des jours de pluie. Au temps des Templiers seule cette eau était bue et pour ne pas souiller l'eau, la seule solution était lorsque l'on avait des pigeons de les enfermer dans la grande tour qui servait de pigeonnier. Les volatiles étaient enfermés et ne pouvant pas s'échapper ils ne faisaient pas leurs besoins sur les toits.

          Là bas, chaque pierre porte la mémoire des Templiers comme les croix rondes dans le petit cimetière. Leur trésor existe-t-il? Un trésor, c'est l'accumulation d'objets précieux, de valeurs en espèces volées par les Hospitaliers de St Jean de Jérusalem  lors des croisades où ils dépouillaient les "incroyants" et lors du passage des moutons sur leurs terres. Une draille  passe à proximité du village. Chaque taxe sur chaque mouton augmentait la richesse des Templiers. Ce trésor fascine c'est un mythe. Il a été récupéré à Limassol en 1314 sur l'île de Chypre lors de l'arrestation des derniers Templiers. Inutile de le rechercher dans les hauts cantons de l'Hérault puisque ces sommes d'argent et d'or ont disparu depuis longtemps.

          Mais une autre légende plus tenace demeure entre ces murs séculaires.

          Les soirs d'été, la nuit tombe des étoiles et elle donne au village un côté féérique où les fées font partie du quotidien. Parmi toutes les histoires que l'on raconte ici est celle qui explique l'étymologie du mot " fada". Au fait, un fada est un gentillet personnage dans le Sud de la France et le mot serait né entre les murs de La Couvertoirade. Expliquer qu'il y ait des enfants un peu simplets, ravis de la crèche dans notre Midi; ce sont des enfants des fées dit-on, que l'on appelle " les fadarèlas". On raconte que les fadarèlas, ces gentilles fées des fois volaient des enfants et les gardaient comme si ces enfants étaient leurs propres enfants. Ces enfants un peu différents, un peu plus lents parfois sont appelées " fadas", enfants des fées, ceux des fadarèlas. Laissons ceux qui veulent y croire. Le surnaturel des histoires un peu troublantes stimule l'imagination mais il ne faut pas hésiter à pousser la porte de l'imaginaire, c'est souvent là que se cache le sens oublié des choses.  Derrière las fadas, les fadarèlas ou les fachilèas se cachent ces fées mystérieuses à souhait dont parlent encore nos anciens par des contes qui ravivent la mémoire.

           Entre autres,

           Dans ce petit village, le pouvoir au Moyen Age était réservé aux hommes et à l'église. Un autre pouvoir était détenu par les sorcières qui savaient parler avec la nature. Au Moyen Age des rituels étaient exercés selon les saisons. C'est ainsi que les sorcières mettaient en bouteille l'été leur élixir notamment  celui d'angélique, cette fleur qui ressemble à un petit personnage. De nos jours, avec l'angélique on fait des bonbons et même des fruits confits, c'est une plante de caractère pleine de vertus médicinales.

           Une autre plante l'alchémille, cette rosacée qui pousse près de la lavogne  symbolise bien le caractère des sorcières. Le parfum enivrant qu'elle dégage, avec ses 80 composants qui cicatrisent les plaies, ce pouvoir des fleurs nous surprend et nous enchante, nous fait rêver. Leurs formes, leurs couleurs et de leurs parfums nous plongent aux sources de l'imaginaire. Emerveillons nous !

     

           Toutes ces légendes, plus on se penche, plus on trouve que cette explication du monde extraordinaire d'autrefois avait un sens de vérité et cela nous manque un peu en ce monde du 21ème siècle numérique et consommateur d'images. Il manque un peu de légende, de rêve et de gens qui sont là pour les raconter et c'est à mon sens le désenchantement du monde qui fait que l'on souffre un petit peu par le fait qu'il nous manque ces histoires qui nous dirigeaient et qui étaient là pour donner un sens à notre vie, enfin une direction. Ma grand mère me racontait l'histoire du loup-garou lorsque j'étais vilain. Mais il faut beaucoup se méfier de ne pas tomber dans l'endoctrinement, dans l'obscurantisme religieux qui dans le monde actuel nous font prendre la pharmacopée végétale pour la pharmacie du Bon Dieu.

             

    JCdoc 06/17

     


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