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N°100
Pour cette deuxième partie
Ni fleur ! Ni couronne !
Epilogue du livre ‘’Alors ! Raconte ! N° 2.
Toutes les histoires, mêmes les plus belles ont une fin. Pour moi, petit troubadour de ma région languedocienne, elles ne sont jamais terminées et il me plait de temps à autres de les relire et de les embellir lorsqu’une bonne idée surgit.
Ces pages sont le résultat de plusieurs années de recherches sur des livres, le net, en écoutant des émissions de la radio locale, en lisant les journaux, par des contacts d'amis et surtout grâce à la Médiathèque de Béziers et +++.
Ce deuxième livre relate des histoires, des vies, des coutumes traditionnelles qui se sont passées dans les villages où nous faisons souvent nos randonnées. Une source d’eau, le fleuve Orb, une chapelle, un pressoir, une grotte, une fête, une tour, un petit train disparu, un village oublié méritent qu’on en parle surtout pour qu’ils ne tombent pas dans l’oubli. Puis, notre région est si belle, baignée en permanence par le soleil et l’eau bleue de la mer que, comme je l’ai écrit, cet amphithéâtre a besoin d’acteurs pour s’exprimer. G.Brassens et Paul Valery en sont l’exemple.
L’histoire de Jean, ce petit berger de St Bauzille, d’Injalbert le sculpteur, de Moska l’artiste de Cébazan, de Saint Roch de Montpellier, de Misère le trompe la mort et de Jean Gau le navigateur solitaire, il fallait en parler. L’histoire d’Ensérune et sa chapelle Saint Christol, des têtes plates nos voisins audois, de la peste de 1720, de la statue de Lugné, de l’eau d’Avène, du cimetière marin de la chapelle des Auzils, des fourmis de Bédarieux, des mouflons de Colombières, l’eau ferrugineuse de Coursan, le cochon de Faugères et les couleurs de notre flore nous interpellent. Mais n'oublions pas le recueillement des pèlerins dans la chapelle de Lieu Plaisant, la mystérieuse pierre de Joncel, la vierge de Vias, nos petits trains maintenant disparus. Entendez vous les éléphants d'Annibal passer dans la plaine de Nissan, sonner les cloches d'Hérépian, crier le cochon quand on l'égorge, puis les vagues de notre Méditerranée qui vont et viennent sur le sable de la plage de Valras, ce village au passé tumultueux qui, par l'obstination de quelques hommes a réussi son autonomie.
Et comme tout fini par des rires, roulons nous dans de la lie de vin comme les Paillasses de Cournonterral, soyons fous ! La folie ça se danse !
Souhaitons que ces lignes ne soient pas les dernières et en attendant, prenez le temps de lire et de faire lire ces pages où notre histoire passée est si présente.
En attendant, pour fêter la fin des cinquante textes qui composent ce deuxième livre, je lève mon verre de vin de Cébazan, ce nectar 14° béni des Dieux, en vous souhaitant santé et prospérité.
JC d’Oc.02/2012 ''
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